Choisir ses croisières en voyage au Vietnam


Portons notre attention sur les croisières. Il y en au moins une au programme, c’est la fameuse croisière dans la baie d’Halong « classée au patrimoine naturel mondial par l'Unesco ... embarquement pour une croisière à travers la baie. D'îlots en villages flottants, les eaux vert émeraude ... Déjeuner à bord de produits de la mer... ».


A la baie d’Halong, jonque collective ou jonque privative ?

Sur la carte interactive, en zoomant, on distingue un icône portant l’effigie d’un bateau en plein milieu de la baie. Je survole, elle réagit, je sélectionne. Dans le menu contextuel en regard de la carte apparaît la croisière programmée : deux jours une nuit sur une jonque collective, en pension complète de poisson et fruits de mer, avec plusieurs services à bord dont la location de canoë-kayak. Examinons cela pour voir s’il y a des alternatives et à quels prix.
D’abord, cela nous coûterait-il plus cher si nous louions une jonque privée plutôt qu’une jonque collective compte tenu du fait que nous sommes neuf et qu’à nous tous nous occuperons entre 4 et 5 cabines, suivant qu’il y ait des cabines triples ou non. Comment sélectionner le type de jonque ? Puisqu’il s’agit d’une nuit et que pour la configuration de l’hébergement on y accède en cliquant sur l’onglet représentant la nuit, c’est du moins vrai pour les nuits à terre en hôtel ou chez l’habitant, cela doit être la même chose pour les nuits à bord d’un bateau ! Essayons. Ok, c’est bien ça. Alors le menu me propose soit une croisière collective soit une croisière privée, nous y sommes. J’essaie d’en programmer une en appliquant toujours le même principe, et vérifie mon prix. Bien, il y a quant même une petite différence à la hausse. Pour l’instant ne touchons à rien, j’en discuterai en famille et avec Alain et Delphine. Ce serait tout de même sympa si nous pouvions avoir notre jonque privée, avec un itinéraire un peu aménagé, vers des criques isolées… Je m’emballe. Revenons-en à nos bateaux.

Ajouter ou supprimer une croisière dans le delta du Mékong

Je ne sais plus ou j’ai lu cela, mais il serait également possible de faire une croisière avec nuit sur un sampan dans le delta du Mékong. Cela pourrait former une alternative intéressante à un déplacement terrestre. Ensuite surement faudra-t-il considéré la gestion des transferts.
Voyons si l’application me permet de réaliser ce type de programmation, et surtout me communiquer un prix, parce qu’avec la croisière privative à Halong et le resort à Hoian va falloir commencer à surveiller le budget de près. Donc jour 11, Caibe, entre Saigon et Vinh long. Comme il s’agit d’une modification d’itinéraire et de mode de transport cela doit se passer dans la zone de modification de l’itinéraire. Je clique sur Caibe, itinéraire régional ou national. Je ne sais pas, je vérifie. Ah ici, Caibe itinéraire régional, croisière de 3 jours 2 nuits jusqu'à Cantho. « La croisière de 3 jours et deux nuits sur un bateau de charme vous permettra de profiter du delta du Mékong luxuriant entre Can Tho et Cai Be. » M’a l’air très bien cela, en plus on reprend le programme tel que prévu à Cantho… Ce n’est surement pas un hasard. Je sélectionne et réalise la correction d’itinéraire nécessaire comme je l’ai déjà fait précédemment ! Ok, on y est : Jour 11, Caibe croisière de 3 jours 2 nuits et on reprend notre itinéraire initial a Cantho sans modification de durée. Vraiment cette application est formidable !

Le prix en direct pour un voyage au Vietnam

Voyons a combien se monte le prix de ce voyage au Vietnam. Aïe Aïe, sympa mais cher. A bien y réfléchir, la formule avec nuit chez l’habitant à Vinh Long pourrait également donner une jolie couleur à ce voyage, pas forcement indispensable d’être sur un sampan pour découvrir le delta du Mékong surtout que d’après la programmation des activités, on passera pas mal de temps sur l’eau, du marché flottant de Cairang à la découverte des arroyos…
Ce que je vais faire, plutôt que de détruire ce projet, je vais simplement l’enregistrer, puis le dupliquer pour en créer un autre que je remettrai dans la configuration initiale. J’aurai dû le faire avant. Ce n’est pas très grave, ce sera fait en trois clics. De cette manière, on pourra en discuter tous ensemble de la façon d’aménager notre voyage au Vietnam sur mesure.

Un village des Tays à Ha Giang

Le village de Tha se trouve à 6 km de la ville de Hà Giang. En venant y faire un tour, les voyageurs peuvent percevoir l’harmonie des paysages enchantés.

Le village de Tha est en train de se tailler une sacrée réputation auprès des touristes grâce à son splendide cadre naturel et l’originalité de ce hameau situant au cœur de la région montagneuse de l’extrême Nord. Ici, l’homme et la nature ne forment qu’une seule et même entité. Le village de Tha abrite une centaine de foyers de l’ethnie Tays.

Au village de Tha à Ha Giang, nous n’avons trouvé aucune maison construite en béton. Dès la porte d’entrée du village, les rizières verdoyantes qui s’étendent jusqu’au pied des collines aux courbes généreuses en mettent plein la vue. Lorsque l’on y regarde d’un peu plus près, on s’aperçoit les maisons sur pilotis recouvertes de toitures faites de chaume ou de palmes. L’une des particularités de l’ethnie Tays.
La fumée qui s’élève peu à peu au-dessus de ces habitations à l’architecture si singulière semble vouloir nous conduire dans un monde féerique. Le jardin de chacune des maisons est délimité par des haies de bambou. On y trouve aussi une petite mare et quelques palmiers alignés. Les murs de la maison sont recouverts de tiges de courges et d’épinards ou de plantes grimpantes sauvages avec à leurs extrémités de petites fleurs du plus bel effet.

Les maisons sur pilotis des Tays sont bâties sur un terrain en hauteur et stable. Les maisons construites en pierre sont les plus anciennes du village. Elles sont une des spécificités du savoir-faire architectural des Tays. «Depuis que j’étais petit, je n’ai vu autour de moi que des maisons sur pilotis. Elles étaient très vastes avec des mûrs en pierres qui, après avoir été extraites des coteaux de la montagne, ont été acheminées jusqu’ici», explique Bê Dinh Dat, un Tay originaire du village et qui travaille actuellement pour une ONG de la province de Hà Giang.

Les maisons des Tays sont assez grandes pour accueillir toutes les activités quotidiennes de la famille. Une maison est généralement construite sur une surface de 400 m² et est composée de sept pièces, avec 3-4 chambres à coucher, une cuisine avec un fourneau à bois, une grande salle destinée aux activités communes de la famille (la pièce la plus vaste de la maison), une grange où sont rangés les vivres (paddy, riz, etc). La charpente, constituée de 50 colonnes de bois, est capable de supporter une toiture en chaume ou faite en feuilles de palmiers.
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La maison de Nguyên Van Khanh, 40 ans a été construite en 2008 et est recouverte de feuilles de palmiers. «Ma maison a été bâtie en trois mois avec l’aide de mes voisins et de mes proches. Sa toiture est composée de 1.200 feuilles de palmiers. Elles permettent à la toiture de bien résister à la pluie et au soleil, ce pendant une trentaine d’années, ce qui est appréciable», présente-t-il.  Comme partout ailleurs dans le village, les visiteurs peuvent trouver dans les maisons toutes sortes d’outils agricoles : décortiqueuse de paddy, machine à broyer le maïs, herses, charrues, etc. 

Venez découvrir des paysages pittoresques, des rizières verdoyantes, des images qui sont bien éloignées de la vie développée des grandes villes.
Les paysans accompagnent leurs buffles sur le chemin qui mènent aux champs. Les enfants jouent au ballon ou à des jeux populaires après l’école… Lorsque le soleil décline à l’horizon, on peut entendre, résonner les voix des enfants qui folâtrent, le chant des oiseaux de la forêt, les cris des animaux de basse-cour et les sons de la vie quotidienne des Tays, une fois de retour chez eux après une dure journée de travaux champêtres.

Bref, des scènes qui offrent un bol d’air des plus bénéfiques pour le corps et l’esprit, en ces temps où l’homme moderne semble avoir oublié que dans la vie, il faut savoir reprendre son souffle.
(Source: AVI)

L’ancienne citadelle de Cô Loa, futur parc historique, culturel et écologique à Hanoi


L’objectif essentiel du projet de planification globale de la conservation, de la restauration et de la valorisation de la zone de vestiges de l’ancienne citadelle de Cô Loa est d’en faire un parc historique, culturel et écologique de la capitale Hanoi.

Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a confié au Centre de préservation des patrimoines Thang Long-Hanoi la charge d’organiser la mise en œuvre de ce projet dans les 12 mois suivant son approbation, en veillant à préserver les paysages naturels. Ce projet couvre une superficie d’environ 860 hectares comprenant les vestiges et ses alentours dans les communes de Cô Loa, de Duc Tu, Viêt Hùng et d’Uy Nô du district de Dông Anh.
L’ancienne citadelle de Cô Loa

Située à environ 20 km du centre de Hanoi dans le district de Dông Anh, l'ancienne citadelle de Cô Loa abrite de nombreux sites archéologiques couvrant 500 ha dont les fouilles ont montré que le développement du Vietnam a été continu durant de l'âge de la pierre, l'âge du bronze et l'âge du fer.

Selon les archéologues, la citadelle de Cô Loa est la plus ancienne citadelle du Vietnam, alors capitale sous le règne d'An Duong Vuong au IIIe siècle avant Jésus-Christ. La citadelle témoigne des anciennes techniques de construction de l’époque et d’architecture en construction des deux murailles en colimaçon.

Cô Loa comportait à l'origine, selon la légende, neuf spirales de terre, et trois selon les archéologues : celle à l'extérieur mesurait environ huit kilomètres, celle du milieu 6,5 km, et la dernière 1,6 km. Hauteurs moyens de quatre à cinq mètres avec un maximum en certains endroits de 8 m à 12 m, leur base était épaisse de 20 m à 30 m. Constituées de terre, elles étaient renforcées par des haies de bambous et bordées de larges douves...

Le centre de préservation des patrimoines Thang Long-Hanoi devra déterminer la limite de la zone de protection de l’ancienne citadelle de Cô Loa qui comprend trois spirales de terre, une porte, un temple, une maison commune, et quelques autres ouvrages.

La planification devrait tenir compte de la préservation des paysages naturels, notamment dans le cadre de la construction d’un nouveau réseau d’adduction d’eau potable dans les zones d’habitat ainsi que le réseau de rivières et d’étangs de l’ancienne citadelle qui alimentait ses douves.

Dans le cadre de l’aménagement des espaces urbains, plusieurs zones culturelles et historiques  devront être choisies pour reconstituer des anciens hameaux et villages vietnamiens. La ville de Hanoi a récemment annoncé un projet de restauration de la zone de l’ancienne citadelle royale de Thang Long qui doit également devenir un parc culturel et historique de la capitale.

Lors d’un voyage au Vietnam, la citadelle est un endroit intéressant à voir pour les gens qui ont 3 ou 4 jours à Hanoi.

 (Source: Le courrier du Vietnam) vietnam travel agency

La cérémonie Baci au Laos

Le Laos ayant été de longues années a l'écart du reste du monde, et en particulier de la culture occidentale. La culture laotienne a subi l’empreinte profonde du bouddhisme : que ce soit l’architecture des vat, les temples bouddhistes qui ont toujours été des lieux d’échanges intellectuels ou la littérature, les jataka. La riche culture du Laos est enracinée dans la spiritualité immense. Le baci est une cérémonie populaire et spirituelle laotienne de rappel des âmes. Cette cérémonie est pratiquée par les Laos dans toutes les circonstances importantes de la vie quotidienne. La cérémonie au cours de laquelle on appelle les esprits à s’unir pour catalyser bonheur, chance et prospérité à l’attention du nouveau-né, des jeunes mariés, de la maladie, du voyageur, de la commémoration de l'anniversaire d'un ancêtre, etc.


Avant de procéder à la cérémonie, il est nécessaire de préparer un plateau garni d’offrandes appelé ba khouane. Au centre de ce plateau est disposée une large coupe d’argent dans laquelle des cornets de feuilles de bananier contenant des fleurs sont entassés en pyramide. Des fruits, des œufs, un poulet bouilli, des pâtisseries, de l’argent, des cierges, des verres d’alcool, des bâtonnets d’encens et des cordelettes de coton sont disposés dans la coupe centrale et sur les bords du plateau. D’autres coupes d’offrandes sont parfois apportées par des parents ou des amis participant à la cérémonie.

Lorsque l’assistance s’est assise autour du ba khouane, l’officiant débute la  récitation des formules rituelles par des invocations aux Trois Joyaux (Bouddha, Dhamma, Sangha) et aux divinités tutélaires pré-bouddhiques. Viennent, ensuite, les formules priant les khouanes de regagner leur habitat normal, à venir profiter des offrandes.
 Les  khouanes ayant été invités à recevoir les offrandes, l’officiant récite, alors, des formules extravagantes qui se résument en des vœux de longévité, de prestige, de bonheur, de force, de fidélité. Ces vœux sont accompagnés par la ligature d’un fil de coton autour du poignet des bénéficiaires et des membres de l’assistance par l’officiant.
Les participants échangent entre eux des voeux formalisés par la pratique du phuk khen. La ligature du poignet, effectuée selon les normes rituelles, fixe symboliquement les khouanes au corps d’une personne dont on retire, par ce même geste, les mauvaises influences tout en y faisant entrer les bonnes.

Informations pratiques pour un voyage au Vietnam


Un voyage au Vietnam ne s’improvise pas, et il faut tenir grand compte de la météo et du climat : le Vietnam, de par sa situation géographique et sa forme singulière, et sujet à des saisons et à des climats très particuliers. Choisir le moment de l’année pour votre voyage est aussi important que les visites qui composent votre circuit.


Climat et Météo :
Le Vietnam se situe à l'extrémité Est de la péninsule Indochinoise, c'est-à-dire à cheval entre des zones tropicales et subtropicales. Aussi il bénéficie d'un climat inhérent à ces régions du globe. Il se caractérise donc par un fort ensoleillement mais également un grand volume pluviométrique.
Le  pays est soumis à deux saisons: la saison sèche et froide (de novembre à avril) et la saison chaude et pluvieuse (de mai à octobre).
Le pays se présente sous la forme d'une longue bande de terre au relief accidenté, jalonnée de montagnes, de plaines côtières et de deltas. Ainsi, dans une certaine mesure, on peut dire que le Vietnam se divise en trois climats.
Le Nord est soumis à des vents l'hiver, ce qui a tendance à provoquer des changements de températures plus marqués dans cette région par rapport au Sud (la différence de températures pouvant  atteindre 12ºC, alors que dans les provinces du Sud, la différence n'est que d'environ 3ºC.)
La région du Centre est la plus touchée par la mousson. De même, des typhons frappent les plaines côtières centrales d'août  à décembre.
Enfin, le climat du Sud se démarque par des températures nettement supérieures et ce tout au long de l'année.

Quand partir au Vietnam ?
La meilleure période pour un voyage au Vietnam se situe entre novembre et mai, et plus particulièrement de  janvier à avril. Premièrement parce que le centre du pays est sujet à des pluies abondantes entre novembre et fin janvier. Ensuite parce que bien qu’il fasse chaud au Sud, les températures n’atteignent pas des sommets entre janvier et avril. D'ailleurs les soirées y sont douces à souhait. Et, si le Nord du pays et les Hauts-Plateaux du Centre sont plus froids, le temps y est plutôt ensoleillé.
Un bémol toutefois, cette période de l'année (janvier - avril) correspond également à celle où se déroule la fête du Têt : le nouvel an vietnamien. Les festivités ont, en effet lieu pendant une semaine, entre mi-janvier et début mars, selon les années.
Et c'est à cette occasion là que tous les Vietnamiens prennent des congés. D'ailleurs, les trois premiers jours du Têt sont fériés. Aussi, les lieux touristiques sont généralement bondés. Reste donc à choisir entre le beau temps et la tranquillité.
Evitez les mois d'été (juillet /août) car c'est le moment des pluies au Nord comme au Sud. La période des moussons (de l'été au mois de novembre) entraine des risques d'inondations et glissements de terrains.